On redecouvre des auteurs : Clavel, Pennac, Vian

Aujourd'hui j'ai envie de vous inviter à relire des auteurs qui sont un peu oubliés sur les étagères de la bibliothèque. Par exemple Daniel PENNAC avec les aventures de Malaussène. On va avec bonheur dans un univers complétement baroque.Rire mais aussi émotion. 4 livres à redécouvrir

AU BONHEUR DES OGRES  : Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d'un grand magasin parisien où il est chargé d'apitoyer les clients grincheux. Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d'attentats aveugles. A lire ensuite

LA FEE CARABINE (T2)   LA PETITE MARCHANDE DE PROSE (T3)   et    M. MALAUSSENE

************************

Boris VIAN  avec un livre peu connu

Mademoiselle Bonsoir suivi de La Reine des garces

Boris Vian (1920-1959) une vie courte mais qui a laissé  une trace  vivace. Une merveilleuse alchimie du langage et des formes. Il fut aussi un grand poète.

**************************

Bernard CLAVEL  vient de nous quitter. Pourquoi ne pas relire quelques titres? Autodidacte, B Clavel a su profité d'une certaine pauvreté, en  livres aussi, pour devenir un grand écrivain qui nous a fait découvrir des régions merveilleuses, mais aussi pour parler de sujets plus durs. J'ai un vrai coup de coeur pour "Cargo pour l'enfer" Voici ce que disait B.Clavel de son livre qui est toujours d'actualité

"Depuis le jardin de mon enfance où je naviguais dans les branches d'un chêne, la mer m'a toujours fasciné. Qu'elle devienne le dépotoir du monde moderne me révolte. Aimant la mer, j'aime aussi les marins. Que certains d'entre eux soient victimes de quelques trafiquants criminels associés à des industriels sans scrupule me serre le cœur. Tous mes romans sont nés d’un choc, d'une émotion. À l'origine de 'Cargo pour l'enfer', il y a le drame vécu par l'équipage des bateaux chargés de déchets dont nul port ne voulait. Mais il s'agit d'un roman, c'est-à-dire d'une histoire que j'ai imaginée et située dans un univers où vivent des personnages également imaginaires. Reste cependant que m'habite une angoisse venue des menaces bien réelles qui pèsent sur notre monde." Bernard Clavel